![]() Nous sommes à Recife. Le Getaway est arrivé ici vendredi soir et après avoir oublié d'y aller lundi, Gérard se rend à la Capitania Mardi en début d'après midi pour se libérer de ses obligations. Un peu inquiet tout de même, il annonce être arrivé Dimanche soir. Erreur!!!!. On lui indique qu'il avait 24 heures pour s'exécuter et que ça lui laissait jusqu'à lundi soir. C'est trop tard. Après une longue consultation de l'officier responsable, que Gérard ne verra jamais, le planton lui signifie qu'il encourt une amende dont le montant lui sera signifié jeudi. Le paiement devra être effectué avant d'obtenir le visa de sortie. Nous sommes mardi 18 heures. L'après midi entière pour ce résultat!!! Le jeudi donc, retour avec Anyvonne à la capitania vers 14 heures. ![]() Colère du capitaine, esclandre du second de GETAWAY. Le ton monte. Enfin, de notre coté, car les militaires restent impassibles et souriants. « Désolés, c'est le chef. C'est trop tard. C'est lui qui décide du montant des amendes. Il faudrait voir le chef. Mais il n'est pas là.On ne sait pas quand il sera là » . Se présente par hasard... un jeune officier qui s'enquiert du problème et qui joue les bons offices en expliquant en anglais à Gérard: « qu'il a enfreint la loi, qu'il doit payer une amende, que le montant est fixé et écrit, que ce n'est pas si cher ». Là, Gérard voit rouge et lui demande « et vous, vous touchez combien par mois pour trouver qu'une amende de 100 réals n'est pas si chère?? ».(Pas malin dans une négociation) Anyvonne entraîne Gérard qui sort en claquant la porte très fort. Objectif: aller à La Poste pour se calmer les nerfs . Retour timide de Gérard, seul, vers les militaires: « Alors qu'est ce qu'on fait??? » On attend. 1 heure. Retour du jeune officier: « Si on trouve que c'est vraiment trop cher, on peut toujours écrire une lettre du genre recours gracieux, en exposant son cas et demandant une réduction de peine ». Gérard: « Moi je veux bien écrire, mais en portugais, je ne peux pas » .... L'officier: « En français, ça ira très bien » .... - « Sûr???? » - « Sûr!!!! » Curieusement, pendant toute cette conversation, un officier était présent un peu à l'écart, qui écoutait sans jamais intervenir et qui n'a pas dit un mot. Il aura été là, chaque fois qu'on annoncera quelque chose de désagréable ou qu'il faudra discuter.Gérard est persuadé que c'était l'invisible officier responsable. Enfin, il est 17 heures et nous avons jusqu'à demain matin pour écrire notre supplique. Vendredi à 9 heures: Chemise blanche, pantalon,
Gérard repart avec sa lettre écrite en français.
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