LA
GAZETTE DE L'A.R.B Anyvonne Restaurant Bar | La route du rhum du Getaway I - Splendeurs et soucis |
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Chaque jour apporte ainsi sa ration de splendeurs...Une caractéristique du sol par ici est d'être constitué de calcaire coralien. C'est très tendre et au fil des siècles, ça produit un sable blanc très très fin, mais aussi des rochers en forme de champignon, dont la tête dépasse de l'eau, appuyée sur une base sapée par la mer. A la base d'un de ces rochers, à Staniel Cay, nous nagerons et plongerons dans une grotte peuplée d'une multitude de poissons multicolores gros et petits. Des mérous, jusqu'aux sempiternels poissons sergent majors. C'est un fantastique spectacle d'aquarium. Ils ont manifestement l'habitude d'être visités. Nourris même. Les plongeurs leur apportent du pain qu'ils émiettent pour les faire approcher. Du coup ils viennent même, par bandes, nous regarder les yeux à travers nos masques. Voire nous mordiller les fesses! Le courant sera un peu fort dans la grotte pour que tout l'équipage y plonge, mais même le snorkeling, à l'entrée est extraordinaire. Staniel cay est aussi un peu habité. Nous y découvrons une sorte de village de poupée, aux maisons de couleur pastel, perchées sur pilotis. La poste minuscule est en train d'être repeinte. Elle est donc fermée et la postière, quelques maisons plus loin, nous ouvre sa cuisine, nous débarrasse de nos cartes postales et des dollars pour les timbres, puis referme sa porte. Espérons que nos cartes parviendrons à leurs destinations... Au bout d'un ponton en bois, le Yacht Club, un bar restaurant construit dans le même métal accueille les boaters de passage. Nous y apprendrons, photos de tournage à l'appui, que la grotte citée plus haut fut le décor d'une bagarre sous-marine tournée pour un James Bond des années 60: "Thunderball" Sur le ponton, quelques pêcheurs locaux nettoient leurs poissons et langoustes. Nous n'y resisterons pas: Ce soir BBQ de langoustes. Et quelques soucis.Des petits... Le filtre à gas oil que nous avions changé en mer, au large des Caïcos, se retrouve bouché quelques huit jours plus tard après dix heures de fonctionnement, alors que nous revenons vers Georgetown pour que Marc prenne son avion de retour. Le mal est donc plus profond et il faut traiter plus à fond le réservoir de gas oil et son contenu. Un chantier local nous propose de vidanger le réservoir dans un baril, de le nettoyer, puis de le remplir a nouveau avec le gas oil précédent filtré deux fois. Il semblerait qu'ils en aient une certaine habitude. C'est ainsi que nous traiterons le problème. A ce jour, à Cuba et un plein de gaz oil plus loin, il semble que ça ait marché plutôt correctement. Et des plus gros En route pour Cuba, nous descendons l'archipel vers le
sud et décidons de nous arrêter passer la nuit au mouillage
de "French Wells", sous le vent de Crooked Island. Il est 16 heures 30,
c'est à dire plus très tôt, mais pas encore trop tard,
vu le peu de difficulté que présente l'accès au mouillage,
dont nous avons une carte de détail. Un accès avec 4 et 6
mètres d'eau bordé de hauts fonds bien délimités.
D'ailleurs ça brise pas mal sur les hauts fonds et nous entrons
en confiance à l'endroit prévu. Et là, nous nous retrouvons
rapidement dans moins de 2 mètres d'eau et avant que nous ayons
compris, dans moins de 1m50. Nous sommes maintenant derrière les
brisants et ça roule pas mal. Et ça se met à talonner.
Les fonds sont de sable, mais onze tonnes qui roulent et touchent le fond,
c'est impressionnant. On avance, on recule. On panique un peu et surtout,
on ne retrouve plus la sortie. A la VHF, un bateau qui est mouillé
un peu plus loin, là où nous voudrions aller, nous confirme
que la carte est fausse et que le chenal, dont d'ailleurs nous sommes sortis,
n'est profond que d'1m20 à marée basse. Les bancs de sable
sont mouvants, la carte pas récente et Getaway quasi échoué
est en assez mauvaise position.
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