LA GAZETTE DE L'A.R.B
Anyvonne Restaurant Bar
 
Polynésie I - Perles noires et culture
N°17- Octobre 2001

L'engouement pour les perles noires polynésiennes date de l'arrivée des européens vers 1830... L'ébauche d'un commerce a vu le jour au XIXème siècle mais les huîtres perlières ont vite commencé à se raréfier et les plongeurs de l'époque prenaient de gros risques pour aller les récolter en apnée à des profondeurs de 25 à 30 mètres. En 1960 les perles avaient presque totalement disparu. Des mesures draconiennes ont alors été prises pour arrêter le massacre et en 1966 la première ferme perlière voyait le jour .Aujourd'hui la perliculture est devenu la première industrie exportatrice du territoire.
Pour obtenir une perle, on greffe l'huître en  introduisant une bille de nacre par une incision dans sa glande reproductrice . Les huîtres greffées sont alors suspendues en pleine eau dans le lagon et y séjournent 2 ou 3 ans. C'est la durée nécessaire à la formation de la perle. Le taux de réussite oscille entre 25 et 40%.
Les perles des Gambier sont réputées pour leur couleur d'un noir mordoré avec des reflets vert ou aubergine.
Les nacres qui forment la coquilles des huîtres sont l'objet d'une exploitation complémentaire. Elles sont polies, découpées, gravées pour former des bijoux, colliers, bracelets boucles d'oreilles... A Mangareva un atelier spécialisé enseigne ces techniques et occupe un grand nombre de jeunes.